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Décolonisation mentale : se libérer des mémoires héritées et retrouver sa vérité intérieure

Vous portez peut-être en vous des mémoires profondes liées à l’histoire coloniale, des loyautés invisibles, des émotions inexpliquées, un sentiment de ne pas être à votre place. Que vous soyez issu·e des Antilles, du Maghreb, d’Afrique ou d’Asie, la décolonisation mentale est un chemin de reconnexion à soi. Grâce à l’hypnose humaniste et à la thérapie symbolique, je vous accompagne, à distance ou à Paris, pour libérer ce qui ne vous appartient plus et retrouver votre espace intérieur de dignité, de paix et de légitimité.

Depuis plusieurs années, j’accompagne, en visio partout dans le monde, et aussi en cabinet à Paris, des personnes qui, souvent sans le savoir, portent en elles les traces psychiques et émotionnelles de la colonisation.

Beaucoup sont originaires ou descendants de familles issues des Antilles, du Maghreb, d’Afrique, d’Asie. Certaines sont nées ici, d’autres ont migré, mais toutes partagent ce poids invisible : celui de devoir s’adapter, se faire discrètes, se justifier, ou porter en silence ce que leurs aînés n’ont jamais pu exprimer.

Dans environ 90 % des accompagnements que je propose à distance, ces mémoires se révèlent à travers :

  • une fatigue intérieure persistante,

  • une difficulté à se sentir légitime,

  • des émotions intenses sans raison apparente,

  • ou une sensation de décalage, de “ne pas être vraiment à sa place”.

Dans un tel contexte, « intégration » et « diversité » sont des mots qui ne sont pas faits pour durer. Pire, ils ne signifient plus rien aujourd’hui. Ils ont trente ans de retard sur les mutations sociétales.

Ce ne sont pas des faiblesses. Ce sont des mémoires profondes, parfois transgénérationnelles, souvent collectives, qui continuent à vivre dans le corps, le cœur, l’inconscient.

La décolonisation mentale était, comme l’a formulé Frantz Fanon, « essentiellement un projet psychologique » impliquant « une tentative de déconstruire les discours coloniaux néfastes sur l'individualité », et une « récupération de soi ». Cela demande d'abord une libération de l'intérieur, un acte de guérison personnelle et collective. Cela exige aussi de nous de reconnaître notre force, notre intelligence, notre droit d'inventer d'autres chemins que ceux qui nous ont été imposés.


Une réalité historique qui a marqué les inconscients

Au cours de la constitution de l’empire colonial français par la IIIe République, des « expositions coloniales » vont se multiplier. Entre 1880 et 1912, plus de trente manifestations annuelles sont organisées en France : villages ethniques, pavillons coloniaux, grandes exhibitions. Ces « zoos humains » deviennent le premier espace de contact avec « l’Autre ». Le succès de ces spectacles repose sur la fascination exotique, mais aussi sur la diffusion implicite de l'idée de supériorité raciale et culturelle.

Anthropologues, savants, artistes, théâtres et discours officiels participent à la construction d’un imaginaire où l’Occident domine naturellement. Une frontière mentale se trace entre la « norme française » et « l’Autre », et s’inscrit dans l’inconscient collectif.

Ces représentations ont aussi semé l’idée d’une infériorité qui, génération après génération, peut s’ancrer dans le psychisme de ceux qui en étaient les cibles.


L’héritage silencieux des premières migrations

Dès le début du XXe siècle, les premières migrations coloniales vers la France métropolitaine débutent. Travailleurs kabyles à Marseille, ouvriers dans les savonneries ou les chantiers du métropolitain à Paris. Avec la Première Guerre mondiale, ces flux s’accroissent : près de 800 000 hommes d’Indochine, d’Afrique, du Maghreb, des Antilles viennent en France en cinq ans, comme soldats ou travailleurs sous contrat.

Ces parcours, ces blessures, ces silences se transmettent, souvent sans mots. Ils deviennent des tensions intérieures, des blocages, des peurs floues... que l’on retrouve encore aujourd’hui dans les histoires individuelles.


Conséquences possibles sur le plan psychique et identitaire

Quand ces mémoires ne sont pas reconnues ou travaillées, elles peuvent engendrer :

  • Un profond sentiment d’illégitimité

  • Une auto-censure chronique, notamment dans les contextes sociaux ou professionnels

  • La peur d’être trop visible ou trop différent

  • Des conflits intérieurs entre ses racines et les normes culturelles extérieures

  • Une sur-adaptation constante qui épuise

  • Des blocages dans l’expression de soi, la créativité, ou l’affirmation

  • Une hésitation à occuper pleinement sa place

Reconnaître ces conséquences n’est pas s’enfermer dans un rôle de victime, c’est au contraire entamer un processus de libération.


Ce que permet un accompagnement en hypnose

L’hypnose humaniste et la thérapie symbolique offrent un espace profond pour libérer ce qui a été enfermé, génération après génération :

  • Défaire les mémoires de honte, d’infériorité ou de rejet

  • Retrouver une dignité intérieure stable et indépendante

  • Honorer les ancêtres sans porter leurs souffrances

  • Se reconnecter à sa propre vérité, au-delà de l’image projetée par l’extérieur

  • Libérer la puissance créatrice qui a été bridée

Ce chemin est doux, profond, respectueux. Il ne réclame aucun récit précis, aucune justification. Il accueille ce qui veut s’exprimer, à votre rythme.


Vous avez le droit de respirer en étant vous-même

Vous avez le droit d’être entier. De vous sentir libre, écouté, reconnu. Vous avez le droit de ne plus porter ce qui ne vous appartient pas.

Je vous accompagne à distance (visio partout dans le monde) et à Paris, dans un espace sûr, chaleureux et confidentiel.

👉 Prendre rendez-vous

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