Baisse du désir et sexualité : pourquoi fait-on moins l’amour aujourd’hui ? Et si on privilégiait la qualité plutôt que la quantité ?
- Elisa Erin thérapie coaching

- il y a 15 heures
- 19 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 6 heures
Est-ce que votre désir a diminué ces derniers mois ou ces dernières années ?
Vous vous demandez si c’est “normal”, ou si quelque chose ne va pas ?
Vous vous reconnaissez dans cette impression de ne plus avoir l’énergie, la disponibilité ou même l’envie comme avant ?
On parle souvent de la baisse du désir comme d’un problème grave, ou comme d’un signe qu’un couple “va mal”. Pourtant, dans la réalité… c’est beaucoup plus subtil, plus humain et surtout beaucoup plus fréquent qu’on ne le croit. Comme j'aime le répéter en séance sur ces sujets: "on est pas des machines". On ne peut pas avoir tout le temps envie.
Et si la baisse du désir n’était pas une fin ?
Et si c’était simplement une autre manière d’aimer, d’être en lien, de vivre son corps et sa sexualité ?
Cet article s’inspire des nombreux d’accompagnements que j’ai réalisés sur ce sujet depuis des années.
💫 Vous n’êtes pas seul(e). Et oui, il est possible de se réapproprier une sexualité plus douce, plus consciente et plus alignée. Et/ ou de se sentir bien avec moins ou sans sexualité.

10 signes que vous vivez une baisse du désir (et que c’est plus fréquent que vous ne le pensez)
Pourquoi fait-on moins l’amour aujourd’hui ?
L’état émotionnel : un pilier essentiel du désir sexuel et de la libido
Le rapport au corps : un facteur central souvent sous-estimé
L’intimité émotionnelle et la communication dans le couple : un autre élément essentiel qui évolue avec le temps
L’hygiène de vie moderne dans le couple : conseils (alimentation, sommeil, écrans)
Lien transgénérationnel : des générations de femmes sans orgasme… et des hommes sous pression
Les conséquences d’une baisse du désir sur le couple, l’estime de soi et la relation
Solutions pour retrouver une sexualité apaisée et alignée
10 signes que vous vivez une baisse du désir (et que c’est plus fréquent que vous ne le pensez)
💫 Vous vous sentez “éteint(e)” sexuellement sans raison apparente.
💫 Vous aimez votre partenaire, mais votre corps ne suit plus.
💫 Vous avez besoin de plus de lenteur, de douceur ou de temps pour vous connecter.
💫 Vous êtes submergé(e) par la fatigue, la charge mentale ou le stress.
💫 Vous vous forcez parfois “pour éviter les conflits”.
💫 Vous ressentez du plaisir mais plus vraiment de désir spontané.
💫 La pression de performance ou d’attente (de vous ou de l’autre) coupe votre envie.
💫 Vous associez la sexualité à un devoir, une charge ou une attente implicite.
💫 Vous avez besoin d’espace personnel, de solitude ou de respiration intérieure.
💫 Vous vous sentez coupé(e) de votre sensualité ou de votre corps.
👉 Si plusieurs signes résonnent, ce n’est pas inquiétant. C’est un message de votre corps et un appel à rééquilibrer votre relation à vous, à l’autre et à la sexualité.
Avant de démarrer, voici quelques rappels importants que je fais toujours au sujet de la sexualité:
🔑 Le bonheur ne dépend pas du désir sexuel ni de la sexualité. On peut ne pas ressentir de désir sexuel ou ne pas avoir d'activité sexuelle et être heureux/ heureuse.
🔄 Le niveau de désir peut fluctuer au fil du temps en fonction de divers facteurs comme le stress, la santé et les relations personnelles.
🌈 Chaque individu a une vaste gamme de désirs et de préférences sexuelles.
❌ Le "devoir conjugal" est une notion faussement associée à l'idée que les conjoints ont une responsabilité mutuelle de satisfaire les besoins et les désirs sexuels de leur partenaire. Le Code civil français ne mentionne pas l’expression de devoir conjugal ni même d’obligation de relations sexuelles entre époux, soulignant ainsi l'importance de la volonté mutuelle et du consentement dans toute relation conjugale.
🗣️ La communication ouverte sur les désirs, les limites et les attentes est essentielle pour maintenir une relation sexuelle épanouissante et respectueuse. Pensez à expliquer à votre partenaire ce que vous aimez et aussi ce que vous aimez moins.
⚖️ Tout acte sexuel doit être basé sur le consentement mutuel et éclairé de toutes les parties impliquées, sans pression ni contrainte.
📚 Une éducation sexuelle est parfois nécessaire pour comprendre la diversité des désirs et plaisirs, ainsi que pour promouvoir des relations saines et respectueuses.
🌱 Prendre le temps de connaître son propre corps, ses désirs et ses limites peut contribuer à une meilleure compréhension de soi et à une sexualité épanouie.
🚫 Il est essentiel de lutter contre la stigmatisation associée aux différentes orientations sexuelles, identités de genre et niveaux de désir et de promouvoir l'acceptation et le respect de la diversité.
💞 Oui, les relations peuvent être enrichissantes et significatives même en l'absence de désir sexuel et l'intimité émotionnelle peut revêtir différentes formes.
🌟 Chacun mérite d'être respecté dans ses choix et ses préférences en matière de désir et de sexualité, sans être jugé selon des normes préétablies.
Maintenant que le cadre est posé, c'est parti pour la suite de l'article...
Pourquoi fait-on moins l’amour aujourd’hui ?
Aujourd’hui, de nombreuses personnes, couples comme célibataires, constatent une baisse du désir sexuel. Cette évolution n’a jamais une cause unique : elle résulte d’un enchevêtrement de facteurs générationnels, émotionnels, psychiques, corporels et même transgénérationnels.
La “génération no-sex” : pourquoi les jeunes font moins l’amour

Selon plusieurs études récentes, dont celle citée par Le Parisien, de nombreux jeunes expliquent :
manquer de temps,
manquer d’énergie mentale,
être saturés d’injonctions,
ressentir plus de stress,
avoir une sexualité plus virtuelle que réelle,
vivre dans une grande anxiété de performance.
Le paradoxe : jamais une génération n’a eu autant d’informations sur la sexualité… et jamais elle n’a eu aussi peu d’espace pour la vivre réellement.
L’étude de 6155 femmes : seulement 6 % ont un orgasme par pénétration
Une étude menée sur 6155 femmes a révélé un chiffre essentiel :
👉 seulement 6 % d’entre elles atteignent l’orgasme par la pénétration seule.
Cette étude met en lumière :
un énorme manque d’éducation émotionnelle et sexuelle,
une vision centrée sur un acte reproductif,
une sexualité souvent construite autour du plaisir masculin,
une mauvaise connaissance de ses besoins,
et une culpabilité répandue chez les femmes qui “n’y arrivent pas”.
J'ajouterais une mauvaise connaissance de son langage sexuel.
Je vous avais écrit un article sur les langages sexuels. 👉 Pour lire mon article sur Les 8 langages sexuels : découvrez le vôtre et transformez votre vie intime, cliquez ici
💬 Exemple d’accompagnement : Une femme culpabilisait de ne pas “répondre comme il faut”. En coaching et en soins de l’âme, elle a compris que son désir n’était pas défaillant : il avait besoin d’une autre forme d’éveil, plus douce, plus lente, plus connectée. Elle a appris comprendre puis à s'exprimer sur ses besoins. Son couple s’en est trouvé apaisé… et leur intimité transformée.
Notre désir est intimement lié à la façon dont nous habitons notre corps. Or, de nombreux événements de vie transforment ce rapport au corps… parfois en douceur, parfois avec une grande vulnérabilité.
L’état émotionnel : un pilier essentiel du désir sexuel et de la libido
La fatigue générale, le stress et la charge mentale : les premiers freins au désir
Nous vivons dans une société de sur-sollicitation permanente :
travail et responsabilités,
gestion du quotidien,
enfants,
pression sociale et rythme accéléré.
Or, le désir naît dans le calme et la détente. Quand le mental tourne en boucle et que le système nerveux est épuisé, la libido passe naturellement au second plan.
👉 Pour aller plus loin, vous pouvez lire mon article sur la charge mentale, notamment la charge mentale sexuelle : cliquez ici.
Quand les émotions sont trop fortes ou trop lourdes, le corps passe en mode protection plutôt qu’en mode plaisir. Cela peut entraîner :
une baisse de libido,
une difficulté à se laisser toucher,
une déconnexion du corps,
un manque de disponibilité intérieure.
Les émotions qui freinent le désir sont souvent :
le stress et l’anxiété,
les disputes,
la surcharge mentale,
les doutes sur soi,
la fatigue émotionnelle,
la peur de décevoir ou d’être jugé(e).
À l’inverse, le désir se réveille plus facilement quand on se sent :
en confiance,
apaisé(e) dans son rythme,
accueilli(e) dans ses émotions,
connecté(e) à son corps,
libre d’être authentique.
👉 Le désir n’est jamais “perdu” : il attend simplement un espace émotionnel plus doux et plus sécurisé pour revenir.
💬 Exemple d’accompagnement désir et charge mentale
Une personne m'a consultée. en me disant :“Mon partenaire croit que je ne l’aime plus. Je n’avais plus envie, mais ce n’était pas le problème. Moi… je suis juste fatiguée de tout.”
En séance, on découvre une surcharge mentale extrême, une sexualité trop mécanique pour elle et la peur d’être “insuffisante”. Après quelques séances en hypnose, puis en soins énergétiques, elle m’écrit :
“Je n’ai pas plus "simplement du sexe". J’ai mieux. J’ai retrouvé le plaisir d’être touchée, désirée, regardée… et d’aimer à mon rythme.”
💛 Le désir revient quand la pression disparaît.
La pression de “réussir” sa sexualité
On vit dans une société où :
il faut être performant(e),
savoir faire plaisir,
avoir une sexualité “normale”,
être toujours disponible,
…comme si le désir était un muscle qu’on pouvait activer à volonté.
Cette pression coupe l’envie au lieu de la nourrir.
💬 Exemple d’accompagnement : la pression de performance masculine
J’ai accompagné un homme qui vivait une forte pression à “réussir” chaque relation sexuelle. À force de vouloir être performant et toujours prêt au bon moment, il s’est retrouvé à ne plus pouvoir avoir d’érection dès que la situation devenait intime notamment émotionnellement et sentimentalement.
En travaillant sur la détente, la sécurité intérieure, ses croyances, ses peurs et la déconstruction des injonctions masculines, il a retrouvé une sexualité plus libre, plus présente et plus authentique, où l’érection n’était plus une obligation, mais une conséquence naturelle de la connexion.
👉 Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez lire mon article Le désir ou la libido : tout comprendre sur le désir et s'épanouir, cliquez ici
Le rapport au corps : un facteur central souvent sous-estimé
L’impact sur le regard porté sur son corps et sur le corps de l’autre
On peut avoir des peurs liées à la sexualité.
👉 Pour comprendre ce que le corps peut exprimer quand il dit “non” malgré une envie sincère d’ouverture, vous pouvez lire mon article complet sur le vaginisme : « Vaginisme : quand le corps dit non, même quand on veut dire oui », cliquez ici
On peut également avoir des traumatismes.
👉 Pour lire mon article sur Les traumatismes : comment les reconnaître, 10 signes qui révèlent un traumatisme enfoui et solutions pour s’en libérer durablement (mêmes anciens ou invisibles), cliquez ici
Quand on change intérieurement, on change aussi dans la relation :
on peut se sentir moins désirable,
on peut percevoir différemment le corps de son partenaire,
la sensualité peut se modifier dans sa forme.
Après une grossesse ou un accouchement
Le corps change, le rythme s’épuise, les repères sensoriels se déplacent.Beaucoup de femmes témoignent:
d’un corps qu’elles ne reconnaissent plus,
d’un manque de disponibilité intérieure,
d’un sentiment d’être “mère avant d’être femme”,
d’une intimité qui nécessite du temps pour renaître.
Après une maladie, une opération, un deuil ou un accident
Ces expériences déposent souvent :
une perte de confiance dans son corps,
une peur de “ne plus être comme avant”,
une crainte d’être vu(e) dans sa fragilité,
une tristesse qui laisse peut de place au plaisir et au désir,
parfois une douleur ou un inconfort physique réel.
Le corps a besoin de réconciliation. Le désir revient lorsque l’on retrouve le sentiment d’être vivant(e), habité(e).
💬 Exemple d’accompagnement : désir après le deuil d’un parent
J’ai accompagné une femme qui avait perdu sa mère quelques mois auparavant. Depuis ce deuil, elle ne ressentait plus de désir et se sentait coupée de son corps. La tristesse et la fatigue prenaient toute la place.
En travaillant ensemble sur l’accueil de ses émotions et la réconciliation avec son corps, elle a progressivement retrouvé une sensation de présence et de vitalité. Le désir est revenu naturellement, dès que son corps s’est senti à nouveau vivant et en sécurité.
Avec le vieillissement
Le corps évolue.
La peau change.
Les hormones fluctuent.
On ne se reconnait parfois plus ou on ne s'accepte plus. Mais ce qui impacte le plus le désir, ce n’est pas le vieillissement en soi : c’est le regard qu’on porte sur soi… et celui que l’on croit que l’autre porte sur nous.
La sexualité peut devenir plus lente, plus subtile, plus profonde — si l’on accepte de se réaccorder à soi.
La périmenopause, ménopause ou l'andropause
La corps subit un bouleversement, qui peut venir perturber le désir.
Les hormones évoluent, l’énergie fluctue et la libido peut naturellement se modifier.
Ces transitions entraînent parfois une baisse du désir, mais aussi une nouvelle manière de vivre la sensualité. Avec de l’écoute, de la douceur et des ajustements adaptés, il est tout à fait possible de retrouver une sexualité équilibrée et vivante.
👉 Pour en savoir plus :
L’intimité émotionnelle et la communication dans le couple : un autre élément essentiel qui évolue avec le temps
Le désir n’est pas fait pour être constant.
L’intimité émotionnelle et la communication dans le couple : un autre élément essentiel qui évolue avec le temps
Le désir n’est pas fait pour être constant.Il fluctue, se transforme et s’adapte aux étapes de vie. Dans un couple, l’intimité émotionnelle et la communication sont des fondations essentielles : elles déterminent la qualité du lien, de la présence, de l’attention et de la connexion intérieure.
Plus ce lien est nourri, plus le désir peut circuler.Plus il s’appauvrit, se rigidifie ou devient silencieux, plus le désir peut se mettre en retrait, non par manque d’amour, mais par manque d’espace intérieur.
L’intimité émotionnelle évolue avec
les transitions de vie (naissance, déménagement, deuil, changements professionnels),
les transformations personnelles,
la manière dont chacun se relie à ses émotions,
la qualité de la communication et du dialogue,
la capacité à partager vulnérabilité et besoins,
l’évolution de la complicité au quotidien.
Pourquoi la communication est si importante ?
Parce qu’un désir qui circule a besoin :
d’être entendu,
d’être reconnu,
d’être accueilli sans pression,
d’être exprimé avec douceur et honnêteté.
Le désir se nourrit de présence, de disponibilité émotionnelle, de tendresse et d’authenticité. Quand la communication devient mécanique, rare ou trop chargée d’attentes, la sexualité peut perdre de sa spontanéité, non pas parce que “le désir est mort”, mais parce qu’il n’a plus d’espace où respirer.
💬 Exemple d’accompagnement : quand la communication réouvre l’intimité
Un couple m'a consulté de manière individuelle en pensant que leur désir s’était “éteint”. Ils s’aimaient profondément, mais n’arrivaient plus à se retrouver physiquement.En réalité, ils avaient cessé de se parler en profondeur : chacun gardait pour soi ses émotions, ses doutes, ses besoins… par peur de blesser l’autre.
Au fil des séances, ils ont appris travailler sur ce qui les freinait à exprimer ce qu’ils ressentaient sans jugement : fatigue, peurs, envies, limites. Cette nouvelle qualité de communication a réactivé leur complicité. Et naturellement, leur désir est revenu, non pas comme avant, mais plus doux, plus lent, plus vrai.
👉 Le désir ne disparaît jamais : il se déplace, il se transforme, et il attend souvent une nouvelle forme d’intimité et de communication pour renaître
L’hygiène de vie moderne dans le couple : conseils (alimentation, sommeil, écrans)
Notre mode de vie actuel influence directement la libido, souvent de manière subtile mais puissante. Le corps, le mental et le système nerveux ont besoin de calme, de vitalité et de récupération pour que le désir puisse émerger.
🍽️ Alimentation : un carburant pour l’énergie et les hormones
Une alimentation déséquilibrée agit sur plusieurs mécanismes liés au désir :
fatigue chronique,
inflammation,
déséquilibres hormonaux,
baisse de dopamine et de sérotonine,
digestion lourde → corps indisponible.
À l’inverse, une alimentation riche en nutriments (magnésium, oméga-3, zinc, vitamines B) soutient :
l’énergie sexuelle,
l’humeur,
la circulation sanguine,
la production hormonale.
👉 L’alimentation ne crée pas le désir… elle crée le terrain intérieur dans lequel le désir peut exister.
😴 Sommeil : le premier régulateur du désir
Le manque de sommeil est l’un des facteurs les plus sous-estimés de la baisse de libido.Il entraîne :
baisse de la testostérone (chez les hommes et les femmes),
chute de la motivation,
hypersensibilité au stress,
irritabilité,
fatigue nerveuse.
👉 Un corps épuisé cherche à survivre, pas à désirer.
Même quelques nuits de sommeil réparateur peuvent transformer l’énergie et le rapport au plaisir.
📱 Écrans, réseaux sociaux et télévision : une saturation invisible qui tue le désir
Les écrans sollicitent en permanence l’attention, la dopamine et le système nerveux.Conséquences :
surcharge mentale,
baisse de concentration,
irritabilité,
comparaison sociale (réseaux),
excitation mentale → mais pas corporelle.
Le désir, lui, a besoin de :
lenteur,
présence,
silence intérieur,
disponibilité sensorielle.
Or les écrans produisent l’inverse : une agitation mentale continue.
🛏️ La TV dans la chambre : un des plus grands tue-désirs
Avoir une télévision dans la chambre :
détourne l’attention,
empêche la connexion au partenaire,
stimule le mental au lieu du corps,
retarde le moment du coucher,
crée une association “lit = divertissement” plutôt que “lit = repos ou intimité”.
👉 La chambre et le lit doit rester un espace de repos et de sensualité, pas un lieu de distractions.
Ces habitudes du quotidien déséquilibrent le système nerveux, altèrent l’énergie vitale et réduisent mécaniquement le désir.
Lien transgénérationnel : des générations de femmes sans orgasme… et des hommes sous pression
Pendant des siècles, la sexualité a été façonnée par des normes qui ont profondément impacté les femmes et les hommes.
Héritages féminins : une sexualité réprimée sur plusieurs générations
De nombreuses femmes ont grandi dans des environnements conditionnés.
👉 Il existe ainsi des lignées entières où aucune femme n’a connu l’orgasme, un héritage qui influence encore aujourd’hui la relation au corps et au désir.
💬 Exemple d’accompagnement : libérer un héritage féminin
J’ai accompagné une femme issue d’une lignée où la sexualité était taboue et où aucune femme n’avait connu l’orgasme. Elle se sentait coupée de son corps, comme si le plaisir “n’était pas pour elle”.
Grâce aux soins énergétiques, elle a pu libérer des mémoires familiales de honte et de retenue. Les massages holistiques ont ensuite aidé son corps à se détendre, à refaire cirduler l'énergie dans son corps et à se réapproprier son corps et son désir. Peu à peu, elle a retrouvé une présence vivante dans son bassin et une nouvelle capacité à ressentir et le désir est revenu naturellement.
Héritages masculins : des injonctions de performance et de domination
Les hommes aussi ont été conditionnés par des modèles transgénérationnels, souvent invisibles.
Comme par exemple :
des injonctions de performance
et de domination.
💬 Exemple d’accompagnement lien transgénérationnel et baisse de désir
J’ai accompagné un homme à qui l’on avait appris dès l’enfance que la sexualité était “dangereuse”. Son corps s’était mis en mode protection permanente, entraînant une baisse de désir. En travaillant sur la sécurité intérieure, le rapport au corps et les mémoires émotionnelles, son désir a pu se réouvrir en douceur.
📌 Je prépare un article complet sur “sexualité & transgénérationnel”. Vous pourrez le lire ici dès sa sortie.
👉 Pour approfondir l’impact des conditionnements sexuels, je vous invite déjà à lire mon article :“La sexualité : conditionnements, chocs et pressions à libérer pour s’épanouir”, cliquez ici
Les conséquences d’une baisse du désir sur le couple, l’estime de soi et la relation
Une baisse du désir n’est pas un problème en soi.
Ce qui compte, c’est :
comment vous le vivez,
comment votre partenaire le vit,
comment vous communiquez autour de cela.
Les conséquences apparaissent surtout lorsqu’il y a :
non-dit,
culpabilité,
pression,
ou incompréhension mutuelle.
Conséquences sur le couple
Une baisse du désir peut fragiliser la dynamique du couple, même lorsque l’amour est intact.
Elle crée parfois de la distance ou un sentiment de rejet.
Elle peut réduire la tendresse, les gestes spontanés et la complicité.
Elle alimente des malentendus : “Tu ne me désires plus” confondu avec “Tu ne m’aimes plus”.
👉 C’est souvent le moment d’envisager une autre manière de vivre l’intimité : et si on privilégiait la qualité plutôt que la quantité ?
Conséquences sur l’estime de soi
La baisse du désir peut toucher profondément l’image de soi.
Elle peut faire douter de sa valeur ou de son attractivité.
Elle peut créer un sentiment d’échec ou d’anormalité.
Elle renforce parfois la culpabilité ou la peur de décevoir l’autre.
👉 Pourtant, le désir n’est pas un indicateur de valeur personnelle : c’est un mouvement vivant influencé par les émotions, le corps et le rythme de vie.
Conséquences sur la communication
Quand on n’ose plus parler de sexualité, la relation peut perdre en fluidité.
Le silence augmente la tension émotionnelle.
Les non-dits nourrissent la distance et l’incompréhension.
Chacun risque d’interpréter ou de ruminer au lieu d’échanger.
👉 Parler du désir, ou de son absence, réouvre souvent un espace de vérité, de soutien et de connexion.
Se réinventer autrement
Une baisse du désir n’empêche pas la relation de rester vivante et nourrissante.
Il existe mille autres façons d’être en lien : tendresse, massage, douceur, présence.
Le couple peut explorer une intimité plus lente, plus consciente, plus émotionnelle.
Même sans sexualité ou avec moins de fréquence, la connexion peut devenir plus profonde.
👉 Le désir ne disparaît pas : il invite simplement à créer la relation autrement, avec plus d’écoute, de liberté et de qualité.
💬 Exemple d’accompagnement conséquence de la baisse de désir sur le couple
Un homme vivait la baisse du désir de sa compagne comme un rejet. En hypnose, nous avons travaillé sur une ancienne blessure de rejet dans son enfance (pas en lien avec la sexualité). Une fois cette blessure apaisée, le couple a pu communiquer autrement, sans pression sexuelle. Leur intimité est devenue différente sans avoir à passer aussi souvent qu'avant par la sexualité. Ils sont appris à "se retrouver" autrement aussi.
👉 Vous méritez une sexualité où vous vous sentez en sécurité, respecté(e) et aligné(e).
Pour lire mon article sur La blessure de rejet : symptômes, signes pour la reconnaitre et solutions pour en guérir et ne plus en souffrir, cliquez ici
Solutions pour retrouver une sexualité apaisée et alignée
🌍 Partout dans le monde (👩💻 en visio ou 📞 par téléphone)
🛋️ Ou en présentiel dans mon cabinet à Paris


Je suis Élisa Erin, thérapeute holistique franco-allemande. Depuis des années, j'ai accompagné plus de 1000 personnes, j’aide les femmes, les hommes à comprendre, libérer et apaiser une baisse de désir qui épuise le corps, le cœur et l’esprit. Mes accompagnements se font en visio partout dans le monde ou en présentiel à Paris.
Je vous accompagne à votre rythme, selon votre sensibilité et votre histoire.
Chaque méthode agit à un niveau différent, mais toutes ont un objectif commun :vous aider à retrouver un rapport serein, libre et joyeux à votre sexualité.
🎯 Soins énergétiques et sexualité
Les séances de soins énergétiques permettent d’aller libérer les mémoires et les blocages inscrits dans le corps, dans le bas du ventre, dans le cœur ou dans le système nerveux.C’est une approche douce, non verbale, qui apaise profondément.
Elles permettent notamment de :•
❥ libérer les mémoires anciennes associées à la peur, au danger ou à la honte
❥ apaiser les tensions dans le bassin et la zone sacrée
❥ reconnecter à un sentiment de sécurité intérieure et d’ouverture au plaisir
👉 Une méthode idéale si vous sentez que “quelque chose bloque”, sans forcément savoir quoi.
🎯 Hypnose thérapeutique et spirituelle et sexualité
Les séances d’hypnose permettent d’explorer les schémas inconscients hérités : messages familiaux (“une femme bien ne doit pas…”, “les hommes veulent tous la même chose”), peurs, croyances, anciennes blessures ou traumatismes. Avec la méthode d'hypnose que je propose, vous restez parfaitement conscint(e) pendant toute la séance sans perte de contrôle.
Elles permettent de :
❥ transformer les croyances limitantes héritées ou inculquées
❥ apaiser les peurs liées à la sexualité, au jugement ou au plaisir
❥ restaurer un rapport sain au désir et à l’intimité
👉 Une méthode puissante si vous avez l’impression que votre tête “sait”, mais que votre corps bloque malgré tout.
🎯 Soins de l’âme et sexualité
Les soins de l’âme permettent d’aller plus loin encore :on travaille d’âme à âme, sur les mémoires anciennes, personnelles, transgénérationnelles ou karmiques — y compris celles liées à la sexualité.
Ils permettent de :
❥ libérer les mémoires de viols, d’incestes, de honte ou de sexualité imposée dans la lignée
❥ réparer la lignée féminine et/ou masculine
❥ retrouver un sentiment de pureté intérieure, de dignité, de souveraineté
👉 Une approche profonde et réparatrice pour toutes celles et ceux qui sentent porter une histoire qui n’est pas totalement la leur.
🎯 Coaching et sexualité apaisée
Les séances de coaching permettent d’explorer vos besoins, vos envies, vos limites, vos repères.C’est une approche concrète, structurée, verbale, qui clarifie et redonne du pouvoir personnel.
Elles permettent de :
❥ comprendre votre fonctionnement, vos attentes, vos blocages
❥ apprendre à exprimer vos limites, vos besoins, vos désirs
❥ transformer la culpabilité en confiance et en liberté
👉 Idéal si vous souhaitez avancer de façon claire, autonome et alignée.
🎯 Guidances et compréhension de votre chemin sexuel
Les guidances apportent une lecture intuitive et énergétique de ce que vous vivez :vos blocages, vos peurs, votre parcours, les étapes de guérison, les messages de votre âme.
Elles permettent de :•
❥ mieux comprendre ce que vous traversez
❥ identifier ce qui vous freine aujourd’hui
❥ éclairer les prochaines étapes sur le chemin de la guérison sexuelle
👉 Une approche douce et éclairante pour se reconnecter à soi, à sa vérité et à ses choix.
🎯 Massages holistiques et sexualité (à Paris uniquement)
Les massages holistiques permettent de libérer les tensions du corps, notamment dans le bassin, les épaules et le ventre — zones souvent liées aux mémoires sexuelles.
⭐️ Drainage lymphatique & énergétique (Corps – femmes uniquement)
Il aide à :
❥ relâcher les tensions et blocages corporels liés au stress sexuel ou affectif
❥ reconnecter au corps, au plaisir et à la douceur
❥ relancer l’énergie vitale
⭐️ Kobido & énergétique (Visage – femmes et hommes)
Il permet de :
❥ apaiser le mental qui bloque souvent le désir
❥ reconnecter au bien-être, au calme et à l’estime de soi
❥ harmoniser énergie, émotions et sensations
👉 Idéal si vous souhaitez commencer par une approche corporelle pour rétablir la sécurité intérieure.
Si vous hésitez, choisissez de commencer par un soin énergétique
C’est souvent la meilleure porte d’entrée pour libérer les mémoires, apaiser le système nerveux et reconnecter le corps au plaisir sans pression.
FAQ – Baisse du désir & sexualité
Pourquoi j’ai moins envie qu’avant dans mon couple ?
La baisse du désir dans un couple est fréquente et peut être liée au stress, à la routine, au manque de communication, à des transitions de vie ou à un besoin d’intimité émotionnelle plus profond. Ce n’est pas un échec du couple.
Pourquoi ma libido baisse alors que j’aime toujours mon/ma partenaire ?
Parce que le désir n’est pas lié uniquement à l’amour. Il dépend de la sécurité intérieure, de l’énergie, de l’humeur, du rapport au corps et du niveau de stress. On peut aimer profondément quelqu’un et ne pas être disponible intérieurement pour la sexualité.
Est-ce normal de ne plus avoir de désir après une grossesse ou un accouchement ?
Oui. Le corps change, les hormones fluctuent, la fatigue est intense et l’identité évolue. Le désir revient souvent lorsque la mère retrouve du temps, du repos et une reconnection plus intime à elle-même.
Pourquoi je n’ai plus envie depuis un deuil, une maladie ou un choc émotionnel ?
Parce que le corps se met en mode protection. Le système nerveux gère la tristesse, la peur ou la survie, ce qui laisse peu de place au plaisir. Le désir revient quand le corps retrouve sécurité, douceur et vitalité.
Pourquoi ma libido baisse avec l’âge (ménopause, andropause, périménopause) ?
Les fluctuations hormonales, l’image corporelle et la fatigue peuvent temporairement diminuer le désir. Mais beaucoup de personnes retrouvent une sexualité plus douce, profonde et consciente en apprenant à s’écouter différemment.
Pourquoi je n’ai du désir que quand je suis seul(e), mais pas en couple ?
Cela peut être lié à la pression, au regard de l’autre, à la peur d’être jugé(e) ou à une difficulté à se sentir pleinement libre en présence du partenaire. Travailler sur la communication et la sécurité intérieure aide beaucoup.
Est-ce que regarder trop d’écrans ou les réseaux sociaux peut diminuer la libido ?
Oui. Les écrans saturent le mental, stimulent artificiellement la dopamine et réduisent la présence corporelle. Le désir a besoin de lenteur, de disponibilité intérieure et d’espace — ce que les écrans viennent souvent couper.
Les traumatismes transgénérationnels peuvent-ils influencer le désir sexuel ?
Oui. Beaucoup de personnes portent inconsciemment des mémoires familiales de honte, de peur, de devoir ou de répression sexuelle. Libérer ces héritages ouvre souvent la voie à une sexualité plus libre et vivante.
Comment savoir si j’ai vraiment “perdu” mon désir ?
Si vous ne ressentez plus d’envie depuis un moment mais que vous avez le sentiment qu’un espace intérieur manque, qu’il y a trop de stress, trop de charge mentale ou trop de blocages émotionnels… alors le désir n’est pas perdu : il est simplement en pause.
La baisse du désir se soigne-t-elle vraiment ?
Oui, très souvent. Avec un accompagnement adapté (énergétique, émotionnel, psychocorporel ou relationnel), la majorité des personnes retrouvent une sexualité plus apaisée, alignée et vivante.
Dois-je en parler à mon/ma partenaire ?
Oui, mais avec douceur et sans culpabilisation. Le but n’est pas d’accuser, mais de partager ce que vous ressentez, ce dont vous avez besoin, et ce qui vous aiderait à vous sentir plus en sécurité et disponible.
Quand faut-il consulter ?
Quand la baisse du désir vous fait souffrir, crée des tensions dans le couple ou vous donne le sentiment d’être “déconnecté(e)” de vous-même. Un accompagnement peut alors vous aider à remettre du sens, du lien et de la vitalité.
Suis-je obligé(e) d’avoir des rapports sexuels ?
Non. Vous n’êtes jamais obligé(e) d’avoir des rapports sexuels. La sexualité doit naître du consentement, du respect de votre rythme et d’un sentiment de sécurité intérieure. Vous avez le droit de dire non, de prendre du temps ou de vivre une période même si elle est longue ou définitive sans sexualité.
On peut très bien vivre sans sexualité !
🌸 Vous méritez une sexualité vivante, douce, apaisée et alignée.
Si cet article résonne, si vous souhaitez travailler votre relation au désir, au corps ou à votre histoire sexuelle, je serai heureuse de vous accompagner.
👉 Vous méritez de vous sentir bien dans votre sexualité.






